Récit :: Assouvi par l'Oubli

Publié le par VBRK

Malsoir visiteur.

J'inaugure l'ouverture d'une nouvelle section : Celle des récits, ou appelés aussi fanfictions. Ce sont donc, de préférence, de petites histoires qui, pour le coup, ont pour amitié la mort la déchéance et le frisson.
Pour ceux qui ont lu les aventures de If, on me dira que je devrais aussi le caser dans la rangée des récits. Mais je répond
rais que pour If, ce n'est pas pareil... Donc, il garde sa section propre à lui.


Bref, il est temps de raconter cette tendre histoire. J'espère que vous l'apprécierez.


Assouvi par l'oubli
par VBRK.
A u sein de la forêt, dans son lit, un couple atypique s'aventurait encore plus profondément dans ses entrailles.
Echappant à la vue et aux sens, la forêt avait des proportions bien pire que gigantesques : Elles étaient indéfinies. Et quand la curiosité nous poussait à voir par-delà celle-ci, l'épais brouillard stagnant indéfiniment entre les arbres ancestraux nous en interdisait la possibilité.

- On marche depuis combien de temps ? demanda la jeune femme tout en continuant à déposer les étranges pierres émanant une douce lumière fluorescente sur le sol.

- Tu pourras toujours le demander à l'horreur sans nom lorsqu'elle t'aura arraché la tête avec ses horribles crocs, non ? répondit le jeune homme d'un air lugubre et grave.

- Oui, oui... Et entre temps, toi, tu auras LARGEMENT eu le temps de te faire DECHIQUETER tes os et ta chair par cette hideuse chose..., répliqua la jeune femme en prenant soin de bien mettre la ponctuation, puis elle accéléra le pas.

Dans cette forêt, le silence était anormal, imposant, écrasant. Et plus on s'approchait de son coeur, plus cela s'amplifiait. C'était comme si les arbres, où quoi que se soit d'autre, absorbaient les vibrations sonores. Il n'y avait d'ailleurs pas un oiseau qui traînait, pas un mouvement, pas un seul. RIEN.

- Ralentie ! lança le jeune homme, haletant.

- On marche depuis combien de temps ? continua de demander la demoiselle.

- Mais ralentie !

- Non. Depuis combien de temps ?

- Cinq heure ! Presque six !

Elle s'arrête. Lui qui la suivait de près lui rentre dedans. Elle tente maladroitement de garder l'équilibre mais cela ne fait qu'entraîner son compagnon dans sa chute.
Ils sont à présent par terre, dans la terre et les feuilles mortes toutes humides. Leurs habits sont couverts d'une fine couche de boue, mais ce n'est pas grave, ils ont prévus ce "petit" voyage et se sont donc équipés et habillés pour le coup.

- Ca va faire six heures que l'on marche dans cette forêt..., se répéta la jeune femme à mi-voix.

- Tu es inquiète ? lui dit doucement son petit ami, tout en l'aidant à se relever.

- Nerveuse, un peu.  Tu te souviens de ce qu'a dit ce p'tit bonhomme...Tu sais, à propos de la « limite vitale » ?

- Hum... On l'atteindra normalement dans une heure.

- Alors dans une heure, le grand frisson commencera, conclua-t-elle, un léger sourire au coin des lèvres.

- Peut-être le dernier, ajouta-t-il.

La jeune femme se tourna vers lui, elle le fixa d'une lueur étrange pendant un instant, mais lui accorda ces derniers mots, puis ils reprirent leur chemin.
La limite vitale, c'est celle qui a était défini par les agences de sécurité de ne PAS dépasser. Par delà cette limite, les gens ont commencés à disparaître. D'autres, qui n'ont pas osés la franchir, ont vu par delà celle-ci des choses étranges qui se mouvaient entre les vieux arbres.
Le ciel s'obscurissait à mesure que le couple s'approchait de cette limite. Certe, la journée était à son déclin, mais était-ce la seule signification ? Même une légère brume naissait, donnant au lieu un caractère angoissant.
Il s'écoula un certain temps puis :

- On est presque arrivé, annonça le jeune homme. Mais je ne sais pas s'il y aura un panneau d'avertissement ou quelque chose dans le genre pour nous informer que nous sommes à la limite vitale.

- Ben... Dans un sens, on a dû en voir une bonne dizaine de panneaux jusqu'ici pour nous prier de ne pas s'aventurer trop « loin » dans cette forêt..., répondit-elle.

Le jeune homme resta silencieux un moment, puis demanda :
- Euh... sinon... On reste sur cette décision, hein ?

Elle le regarda, ne sachant qu'est ce qu'il voulait dire, puis cela lui devint à l'esprit et elle s'exclama :
 - ...Ah ! Bien sûr que l'on reste dessus. Hahaha ! Je savais que tu allais te dégonfler au dernier moment !

 - Mais non, je me dégonfle pas, assura-t-il. J'espère juste que tu ne prends pas la chose à la légère. Nos vies sont en jeu...

Elle ne mot, en guise de réponse, elle le gratifia d'un baisé.
Et tout en continuant leur inexorable avancée dans le ventre de la forêt, la jeune femme continuait à semer ses petits galés luminescents pour le possible chemin de retour.

FiN DE LA PREMièRE PARTiE.


 

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R
(les ombres de nuits)d\\\'ans la nuit noir elle avançée tèl un zombi, prète à voir de l\\\'autre coté toute cette putréfaction de vie qu\\\'elle avait laissé derière elle. Son ame qui jadis fut lisse, était devenue noir de soufrance et d\\\'amertune. Toute cètte fausseté sur le tableau de sa vie inachevée, elle l\\\'avait resentis au plus profond de c\\\'est antrailles, et son corps était devenu un arc tendu aus flèches enpoisonées. Elle n\\\'avait plus rien de bon a offrir, ci ce n\\\'é que son trépas, qui etait en sa demeure. Ecoutant  ses derniers soufles d\\\'agonie, elle soupirait de vouloir en finir, mais la faucheuse  ne ce préssa pas, ultime perversion de la vie, qui la voulait a son paradox . Pourtant toute sa vie, elle ne l\\\'avait pas quittée, puisqu\\\'elle fessait partis des morts vivants. Le royaume des ombres elle y coulait chaques jours, c\\\'es stimates faites a l\\\'arme de coeur. Et de ses plaies baiantes, s\\\'écouller le sang d\\\'honeur, q\\\'on l\\\'avait dépoulliée. (pardon pour les fautes j\\\'ai une ame mes pas de bacp+)de réjane pour toi a méditer.
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