L'An 2007 chez VBRK'Blog

Publié le par VBRK

Malsoir,

Et voilà, nous venons de passer dans un nouvel âge : 2OO7.
Aloooors... Bien sûr, comme à la coutume, je vous souhaite tout plein-plein de bonheur, de réussite, de santé... Bref, un grand bol empli de joie et sérénité.

« Mais.. mais... Bonne année ! BONNE ANNEE !! JE TE SOUHAITES TOUT CE QUE TU VEUX ! Et puis ce que tu veux pas par la même occasion, tiens. »

Bien. Mais, concrètement, avouons que le bol est toujours vide, non ? Ou alors ce n'est pas tout à fait les mêmes ingrédients fumant à l'intérieur.
En vérité, nos voeux ne sont pas plus chargés de force d'impact que ne l'est un "Bon-jour !", "Bon-soir !", "Bon-appétit !".
Est-ce que notre journée, notre soirée, notre repas, sont de meilleurs qualité si l'on nous les a souhaités ? En faites - et là je vais vous surprendre - ils n'auront pas plus de saveur ! C'est une belle arnaque !
D'ailleurs, tellement le "Bon" de Bon soir ou de Bon jour semblait anodin, on a fini par le souder avec le mot suivant pour former un "Bonsoir", "Bonjour"...

Allez. Dès à présent, il faut se souhaiter avant chaque repas que se soit le dernier, et de loin le pire de tous en priant qu'une énorme larve transpirant de pue crève ce bon steak saignant dans votre assiette dans laquelle elle a avait fait son petit nid douillet, et qu'elle vous saute à la tronche en vous souhaitant la nouvelle année - et dernière, pour votre cas !


Recevoir tous les meilleurs voeux de nos amis - ou pas - est finalement sans grand intérêt. Que l'on est reçu le fameux "Beaucoup de bonheur pour cette nouvelle année !"  ou pas ne nous fera pas être plus heureux pour autant. Si l'on veut s'approprier cette formule, il faut agir.
C'est tout à fait pareil qu'une menace de mort : Tant que la personne ne passe pas à l'acte, il n'y a rien.

Et puis, pour bien enfoncer le nouvel an, les bonnes résolutions sont des moyens de ne pas trop culpabiliser face à nos échecs passés. Et comme réparer ses erreurs semble être trop insurmontable de nos jours, on préfère se fixer sur ce prétendu avenir qui, finalement, reste aussi incertain que celui devenu passé.

http://vbrk.free.fr/blog/galerie/dawn_town.jpg« Une ville malade. Deux heures avant la fin. »

« Bon, d'accord... Mais quel est rapport avec le thème du blog ? »
A première vue, le rapport avec la mort et la maladie n'est pas très net, voir très flou. Seulement, quand vient le moment inéluctable de la fin, c'est à dire "2h avant le cercueil", notre vie défile devant nos yeux, ou plutôt notre pseudo-vie. Et c'est vraiment dommage de se rendre compte qu'elle n'était pas aussi joyeuse et pleine qu'on avait voulu le nous faire croire.
Bref, finalement on meurt.

Et ensuite ?... Quoi, ensuite ?
Ensuite c'est peut-être déjà plus ou moins claire pour vous : Votre corps s'éteint, et se qu'il renfermait en lui de même ; Votre histoire, vos pensées, vos peurs, vos joies, vos faiblesses, vos amours, bref, votre vie. Votre conscience se dissout en redevenant des cendres d'étoiles. Et puis, vous n'existez plus. C'est comme si vous n'avez jamais existé. Mais, il semble qu'à un certain moment, quelqu'un qu'on aurait dit vous est vécu.

Ce dernier paragraphe, ce sont des millions et des millions de personnes qui le tiennent (d'une façon moins lyrique, c'est vrai). Des millions d'individus de tous pays, couleurs, société, et de religion ou pas.

Et si c'était faux ? Si ce n'était pas la vérité ?
Vous le serez dans mes dossiers qui tutoierons la mort.
 

Publié dans Textes

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L
Je viens de découvrir ce blog dans la catégorie insolite et suis pour le moins agréablement surprise.J'aime beaucoup votre choix de thème, qui me touche de très près depuis longtemps...Je reviendrai, c'est sûr!ps: si un échange de lien vous interresse, faites le moi savoir. :)
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